Week-End à 1000 – Bilan

Pour la première fois, j’ai participé au week-end à 1000 ! Pour celleux qui ne connaissent pas, c’est un challenge de lecture créé par Lili Bouquine, dont le principe est de lire 1000 pages en un week-end, du vendredi soir au dimanche soir.

Je n’avais aucune idée de ce que ça représentait, mille pages… dans le doute, j’ai choisi dans mon étagère les romans avec la police d’écriture la plus grosse. Je ne voulais pas que ma première participation au week-end à 1000 se solde par un échec !


personne en noir lisant Le Carnet Rouge d’Annelise Heurtier

Vendredi soir, j’ai commencé par Le Carnet Rouge d’Annelise Heurtier (192 pages). On suit l’histoire de Marie, une ado à la recherche de ses origines népalaises, qui va découvrir le journal intime de sa grand-mère. Le récit alterne entre le passé et le présent, et parfois, j’avais juste envie de rester dans le passé, d’avoir la suite de l’histoire de la grand-mère !

J’étais agréablement surprise que ce roman jeunesse aborde le sujet du travail du sexe, je ne suis cependant pas assez renseignée pour savoir s’il était bien traité.

Comme j’étais très fatiguée par ma semaine, je n’ai fini Le Carnet Rouge que samedi matin, et, pour garder le rythme, j’ai enchainé avec Talitha Running Horse d’Antje Babendererde (397 pages).


personne en manteau lisant Talitha Running Horse d’Antje Babendererde devant des sapins

L’histoire est racontée par Tally, une jeune métisse amérindienne passionnée d’équitation. Je ne suis pas une spécialiste de littérature amérindienne, donc je ne peux pas affirmer que la représentation était bien faite. Cependant, je n’ai pas retrouvé les éléments critiqués dans d’autres représentations… Les horreurs de la colonisation sont dénoncées, tout comme la stigmatisation et la discrimination qui perdurent de nos jours.

J’ai beaucoup accroché à la relation entre Tally et Stormy, la jument qu’elle voit grandir.

Cependant, la romance a tout gâché. Les clichés du coup de foudre et du triangle amoureux ne m’ont pas dérangée plus que ça, le problème vient de Neil, l’intérêt amoureux. Alors qu’il sort avec une autre fille, il se montre jaloux d’un des amis de Tally. Puis, lorsqu’elle se blesse, il l’accuse et l’accable de reproches – cette attitude est dénoncée dans un premier temps… puis excusée, parce qu’il « l’aime » !

Et à la fin, alors qu’il veut coucher avec elle, Tally se montre réticente car elle ne veut pas tomber enceinte – je précise que Tally a seize ans, et lui a plus de deux ans de plus qu’elle. Neil précise qu’il ne veut pas d’enfants, puis insiste avec une petite dose de chantage émotionnel. Et donc ils couchent ensemble sans se protéger, c’est le bonheur absolu, et fin de l’histoire.


personne lisant La tête dans les étoiles de Jen Wang, blottie dans une couverture

Alors que je lisais Talitha Running Horse, je suis entrée dans une librairie, et je n’ai pas résisté : j’ai acheté la nouvelle BD de Jen Wang, La tête dans les Étoiles (216 pages). Je l’ai lue dans un petit parc, parfait pour cette histoire douce, avec peu de dialogues et de très jolis dessins, qui raconte l’amitié entre Moon et Christine, deux filles de la communauté chinoise aux États-Unis.

Je le relirai pour savourer tous les dessins, particulièrement ceux de musique et de danse que j’ai trouvés magnifiques.


personne en rouge lisant Ma Vie de Monstre d’Anne Pouget devant un mur de métal

Après cette petite incartade à ma pile-à-lire, j’ai saisi un roman jeunesse relatant « l’histoire vraie derrière La Belle et la Bête » : Ma Vie de Monstre d’Anne Pouget (199 pages).

Durant le règne de Catherine de Médicis, plusieurs personnes à la pilosité très forte – une maladie nommée hypertrichose – étaient exhibées à la cour comme des objets de curiosités. C’est le récit de l’une d’entre eux, Tognina.

L’autrice a trouvé un bon équilibre entre l’horreur de la situation de Tognina et une narration plus douce. Un petit glossaire à la fin permet d’en savoir plus sur la réalité historique de chaque personnage, et l’histoire s’arrête juste à temps pour qu’on puisse croire qu’elle finit bien...


personne en jaune lisant Signé Sixtine de Roxane Dambre devant sa porte

J’ai lu Ma vie de Monstre bien plus rapidement que prévu et j’ai donc commencé le livre suivant dès samedi soir : Signé Sixtine (321 pages) de Roxane Dambre. Ma bibliothécaire me l’avait recommandé, et j’avais des doutes : ça parle de sciences, et je m’en farcis assez tous les jours pour ne pas vouloir en retrouver dans mes lectures.

Mais Sixtine m’a charmée dès la première page : elle déborde d’énergie et de bonne humeur, elle est gentille et ouverte, et elle adore les couleurs ! Elle ne pouvait que me plaire. De plus, loin d’être une passionnée de mathématiques, elle n’imagine pas plus barbant, et, lorsque durant son premier jour comme journaliste chez ActuParis, elle est chargée de couvrir une conférence de cosmologie, elle est tout simplement horrifiée. Mais elle ne se laisse pas abattre et cherche un angle pour passionner son lectorat…

Le roman vire à l’enquête policière avec des soupçons de surnaturel, et le peps de Sixtine m’a propulsée à travers les pages sans la moindre difficulté. J’ai terminé le challenge week-end à 1000 à 10h30 le dimanche matin sur une note réjouissante, et j’ai hâte de me lancer dans le suivant !


Avertissements Le Carnet rouge : mention de viol Avertissements Talitha Running Horse : tentative de viol

 

6 réflexions sur « Week-End à 1000 – Bilan »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *