Magical Boy de The Kao

personne en tenue rouge lisant Magical Boy de The Kao devant un muret et des chaises en bois, dans un grand parc

J’avais commencé à lire Magical Boy sur Tapas à l’époque où je découvrais les webcomics – mi-2019, je crois – et comme souvent, j’étais frustrée que ça ne soit pas terminé. Lorsque plus tard, la fin est parue… pas de bol pour moi, je suis arrivée trop tard : fini la gratuité, il était temps de payer pour lire la suite. Je suis plutôt d’accord pour payer les auteurs, mais j’ai préféré attendre que cette BD sorte en version papier – édition reliée, en plus ! – pour l’acheter et enfin découvrir l’histoire au complet.

On y suit Max, un ado trans qui commence à essayer de s’affirmer dans son genre. Sa mère s’y oppose vertement, lui révélant que sa famille est une lignée de Magical Girls chargées de protéger le monde grâce aux pouvoirs de la déesse Aurora. La mère de Max lui passe le flambeau, et refuse qu’il « réprime sa féminité », pensant que ce n’est qu’un caprice mettant le monde en danger. La transphobie de la mère est vraiment très dure à lire, j’avais envie de rentrer dans les pages et de la secouer !

Max doit alors apprivoiser ses nouveaux pouvoirs tout en luttant contre la transphobie de son entourage. Heureusement, il peut compter sur l’aide de sa meilleure amie et d’autres camarades de classe alors qu’il scelle les portes vers le monde des ténèbres. Ces personnages secondaires apportent beaucoup de soutien et d’émotions positives, n’empêche que Magical Boy n’est pas une BD de pure détente.

couverture de Magical Boy de The Kaocouverture de Magical Boy tome 1 de The Kaocouverture de Magical Boy tome 2 de The Kao

L’histoire est assez classique : le mal menace le monde, un héros le combat. Personnellement, il me faut d’autres aspects pour vraiment accrocher, et malheureusement, le dessin n’était pas à mon goût. C’est un mélange entre un style manga et comics : je n’aime pas les dessins de comics, et les mangas en couleurs c’est bizarre… bref, pas trop pour moi de ce côté-là.

Si j’ai trouvé Magical Boy « sympa sans plus », deux de mes ami·es ont a-do-ré. L’un a été emporté et attendri par les aventures de Max, et l’autre a toujours été fan de Magical Girls, donc une version trans était évidemment enthousiasmante.

Magical Boy est une BD avec un concept original et prenant, une bonne représentation de la transphobie parentale, et des rebondissements qui ne s’arrêtent jamais. Il lui manquait un petit quelque chose pour que j’adore, mais pour d’autres que moi, ça a été une lecture géniale. Ça sera peut-être votre cas !

Radar à diversité : pp trans, gay, japonais-américain, psi lesbienne et latina, couple f/f

Avertissements : dead naming, homophobie et transphobie (en grande partie de la part de parents), mégenrage, expression de genre forcée

 

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