J’ai lu la bande-dessinée Le Cercle du Dragon-Thé de Kay O’Neill le jour après avoir fini Dans un Rayon de Soleil : j’étais toujours en séminaire, mon équipe terminait toujours en avance, et The Dragon-Tea Society était disponible sur un site dédié, c’était l’occasion idéale.
J’avais noté le site il y avait plusieurs mois de cela, en remarquant les dessins qui correspondent parfaitement à ce que j’aime : doux, colorés, mignons.
L’histoire se déroule dans un monde de fantasy, et suit la vie de Greta, une jeune gobeline qui apprend à être forgeronne sous la tutelle de sa mère. Ce qui m’a marquée dans les premières pages a été… le temps de chargement entre les pages, plutôt frustrant ! Je m’étais même dit que j’allais lire uniquement le premier chapitre, et acheter la suite si c’était bien. Autre évènement marquant : l’entrée en scène du père. Wow, si on peut crusher sur un dessin, en voici un qui m’a séduite. Mais il n’apparait que dans une page…
Greta sauve un petit dragon de chiens affamés et rencontre son gardien, Hesekiel, le gérant d’un salon de thé… en effet, des feuilles de thé poussent sur les dragons, et peuvent être cultivées ! Hesekiel et son compagnon Erik apprennent à Greta comment s’occuper de ces créatures, véritables petites boules d’adorabilité que j’avais envie de câliner… leurs petites bouilles sont si mignonnes, je fonds ! Si un jour l’auteurice propose des peluches comme produits dérivés, je veux en être informée !
Greta fait également la connaissance de Minette, une jeune fille qui vit au salon de thé. Elles font connaissance et leur relation esquissée est super mignonne… entre mains qui se cherchent et bisous sur la joue, j’étais attendrie.
L’histoire est courte – quatre ou cinq chapitres – mais réconfortante et adorable. Elle possède aussi une réelle profondeur, notamment sur le passé d’Erik et Hesekiel qui n’ont pas toujours été de doux marchands, mais aussi par rapport au double enseignement que Greta reçoit – élevage de dragons-thé et forge – deux disciplines menacées d’oubli. Mes yeux ont larmoyé l’émotion à deux reprises : sur le passé d’Erik et Hesekiel, justement, et à l’arrivée du nouveau dragon Gingseng. Ces moments comportent une certaine tristesse, mais mêlée de joie, ce qui les rends super forts.
Les dessins sont magnifiques aussi, remplis de couleurs, de plantes, de dragons adorables et doux. Je fondais ! Et j’ai parcouru les planches pour relever chaque détail…
Après avoir fini cette BD, j’avais envie de la relire, de l’acheter, de l’offrir, de la faire découvrir à tout mon entourage. En plus, il me semblait avoir entendu dire qu’elle sortait en français… et oui : elle sortait le lendemain. Un jour seulement à attendre !
Et l’autre bonne nouvelle était qu’il existait une suite. Je pense que j’attendrai sa publication en français pour l’acheter, puisque j’adore prêter mes livres. Mais j’ai hâte de retrouver cet univers et ces personnages.
En attendant, j’ai réussi à trouver la version papier de Le Cercle du Dragon-Thé – en rupture de stock chez l’éditeur dès sa sortie – et je passe mes journées à recommander cette BD. J’espère que mes ami·es ne sont pas trop lassé·es de mes conversations à sujet unique. Mais cette œuvre vaut le détour, et je tiens à ce que tout le monde éprouve le panel d’émotions que j’ai traversées à sa lecture.
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